Après m’avoir conquise récemment avec son ouvrage Nos éclats de miroir, j’étais ravie de pouvoir lire à nouveau un roman de Florence Hinckel. Cette fois-ci dans l’École des loisirs, pour une tranche d’âge plus jeune et avec un sujet complètement différent que celui précédent.

Florence intitule son nouveau roman Renversante, un récit où, comme bien dit son titre, elle renverse le pouvoir des hommes et des femmes de notre société. Le tout est accompagné avec les magnifiques illustrations de Clothilde Delacroix. On rencontre donc Léa, qui commence à constater grâce à l’aide de son père, l’injustice du quotidien masculin qui voit comment la femme est toujours supérieure.

Il faut dire que la façon dont le roman est présenté reste assez originale. En voyant renverser les rôles entre les hommes et les femmes, les situations deviennent tellement absurdes qu’il y a donc un caractère comique, mais en somme, cela ne nous fait que réfléchir sur comment la femme est vraiment traitée dans son quotidien

On ne trouve donc pas une histoire proprement dit, mais une suite de constations dans le quotidien de Léa. Elle se rend bien compte que son frère, Tom, n’est pas traité de la même façon qu’elle. Il n’a pas toujours la liberté de porter ce qu’il veut, où de montrer ses sentiments, ou d’avoir les mêmes opportunités… il est même embêté dans la rue par des femmes très perverses !  Cette tournure, nous fait voir l’ironie des situations qui subissent les femmes et qui sont normalisées dans notre société.

Un livre duquel on pourrait sortir des énormes profits pour travailler en cours, pour réfléchir avec les enfants ou pour, tout simplement, le mettre dans les mains de tout lecteur à partir de 9 ans !

Bonsoir! Je vous présente aujourd’hui un roman de ceux dont le titre vous empêche de passer de côté. J’avoue que c’est précisement cela qui m’a attiré tout de suite et qui m’a fait le lire dès que l’on l’a reçu en librairie: Super victime de l’injustice mondiale est le dernier ouvrage de Claire Clément, illustré par Lucie Bryon, apparu la semaine dernière chez Milan.

Notre héros, Alban, n’est pas forcément le garçon le plus parfait de la terre. Il a fait quelques bêtises à la maison qui se sont accumulées presque d’affilé, et qui ont provoqué la rage de ses parents. Certes, il n’avait pas fait exprès de casser la télé, abîmer la chemise de sa mère ou écraser la main de son petit frère, mais cela lui a quand même provoqué une punition très très injuste à ses yeux. Il décide donc de s’exiler à sa cabane, qu’il renomme siège principal des injustices mondiales.

Avec un humour malin et espiègle, on ne peut pas s’empêcher de s’attacher au personnage d’Alban. Claire Clément réussi à nous attraper dans un récit qui va au-delà de l’aventure, avec une approche sensible de ses personnages. On comprend Alban, on rigole avec ses malheurs, mais on arrive en même temps à voir comment l’histoire nous laisse une belle morale à la fin.

Un roman parfait pour les lecteurs à partir de huit ans, mais qui mérite aussi être découvert pour des plus grands !